Comme toute intervention chirurgicale, l’augmentation mammaire suscite certaines appréhensions. Les patientes s’interrogent notamment sur les suites de l’opération. La douleur, les sensations éprouvées et l’aspect physique sont autant de sujets qui éveillent la curiosité et la crainte. Rassurez-vous, il est normal de réagir de la sorte. Votre chirurgien est là pour vous expliquer les suites post-opératoires en détail. Si vous n’avez pas encore pris de décision ferme, voici ce qu’il faut savoir sur ce qui survient après une augmentation mammaire.
Les suites à court terme d’une augmentation mammaire
Il faut déjà prendre conscience que l’augmentation mammaire est une intervention dite “invasive”. En d’autres termes, votre organisme subit des lésions et le corps va automatiquement réagir. Des visites de contrôle sont donc planifiées en amont afin que le chirurgien puisse vous surveiller de près. Ne négligez aucun contrôle car le processus est long. Il est important que le chirurgie puisse écarter tout risque de complication potentiel.
La sensibilité et la forme de la poitrine
Les patientes s’interrogent souvent la sensibilité de leurs poitrines après une augmentation mammaire. Oui, la sensation revient progressivement. Cependant, chaque femme réagit différemment. Certaines éprouvent à nouveau une sensibilité normale au bout de quelques jours. D’autres doivent patienter plusieurs semaines. L’essentiel est de savoir que c’est juste une question de temps.
En ce qui concerne la forme, sachez que vous ne profiterez pas immédiatement de la poitrine de vos rêves. Un œdème -gonflement- s’observe généralement durant les premières semaines après l’intervention, ce qui est une réaction normale de votre corps. Il est également possible que vos seins présentent des tailles différentes, voire des formes différentes durant ces premières semaines. Cela ne doit pas vous inquiéter, surtout si vous respectez les dates de contrôle prévues par votre chirurgien. Il faut compter une moyenne de 2 mois après l’opération pour que la poitrine commence à prendre sa forme définitive
Les suites de l’anesthésie
L’augmentation mammaire est réalisée sous anesthésie générale. A la fin de l’intervention, le chirurgien procède à une anesthésie locale qui vise à réduire la douleur éprouvée au réveil de sa patiente. Le réveil s’effectue rapidement. Il est indolore. Après le premier pansement, au lendemain de votre opération, vous pouvez rentrer chez vous.
La semaine qui suit, il est primordial de respecter un repos total. Les douleurs les plus fortes se manifestent progressivement et sont accentuées par les activités intenses. Faites-vous aider dans vos tâches ménagères, évitez les charges lourdes et ne vous épuisez pas physiquement. Le chirurgien prescrit des anti-douleur qui permettent d’atténuer l’inconfort et la douleur de la première semaine. Suivez la prescription à la lettre car une douleur intense est difficile à combattre une fois qu’elle s’installe.
Il est à préciser que chaque patiente perçoit la douleur différemment. N’hésitez pas à faire part de vos sensations à votre chirurgien pour déterminer s’il s’agit d’une douleur “normale” ou non.
Les suites à long terme d’une augmentation mammaire
Cette intervention chirurgicale requiert plusieurs mois de suivi qui garantissent sa pleine réussite. Restez vigilante et surtout, ne négligez aucune indication de votre médecin.
Les dates des contrôles sont fixées en amont par le praticien. Comptez une moyenne de quatre visites au cours de la première qui suit l’augmentation mammaire. Il faudra donc repasser chez votre chirurgien au huitième jour puis 1 mois après l’opération. En règle générale, la troisième visite s’effectue au huitième mois, suivie par un contrôle 1 an après l’augmentation mammaire. Chacune de ces consultations permet de s’assurer que votre organisme réagit bien aux prothèses qui lui ont été imposées. Le chirurgien vérifie que les implants sont bien placés, que la cicatrisation se déroule comme il faut et qu’il n’y a aucune complication. Selon les cas, le praticien peut prescrire une échographie et/ou une mammographie. Au bout de la première année, il est nécessaire de procéder à un contrôle par an.
Saviez-vous qu’il existe plusieurs sortes de prothèses mammaires ? Elles sont réalisées en silicone, en polyuréthane, en hydrogel ou en sérum physiologique. Chacune de ces prothèses possède des particularités qui lui sont propres mais leur durée de vie s’articule autour de 10 ans. Les contrôles effectués chez le chirurgien permet d’évaluer la date exacte à laquelle il faudra remplacer vos prothèses. Il n’est pas obligatoire d’opter pour le même type d’implant lorsque vous procédez au remplacement. Le choix dépend de vos attentes en matière d’aspect visuel, de sensation au toucher ainsi que de durabilité.
Bon à savoir : les prothèses en silicone ont une durée de vie qui atteint les 15 ans. Les produits les plus évolués n’exigent pas de remplacement après ce délai. Toutefois, il faudra procéder à des contrôles annuels. En cas de besoin, le chirurgien préconise le changement de prothèse.
Les conseils à suivre
Porter un soutien-gorge adapté
Au cours de 15 à 21 jours post-opératoire, il est indispensable de porter un soutien-gorge sans armature. Les modèles adressées aux sportives sont conseillés car ils assurent un excellent maintien de la poitrine et garantissent un confort optimal.
En finir avec la cigarette
Le tabagisme freine le processus de cicatrisation en plus d’être un facteur de complication. Fumer est de ce fait déconseillé avant et après une augmentation mammaire.
Hydrater et masser sa poitrine
Massez votre poitrine au niveau des cicatrices pour l’atténuer. Cette habitude simple à adopter est aussi un excellent moyen de réduire la douleur ressentie et les tensions qui peuvent se manifester au niveau de la poitrine. De plus, le massage et l’hydratation vous aident à vous familiariser avec votre nouvelle poitrine.
Comme tout acte chirurgical, l’augmentation mammaire s’accompagne de quelques conseils à suivre scrupuleusement. Ces recommandations visent votre bien être et la réussite sur le long terme de l’intervention.